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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 11:15

Peut-on lire dans le vin ? Connaître l'avenir, entrer en contact avec l'au-delà, décrypter les auspices ? Que se cachent dans les entrailles du vin ?
Une définition d'abord : devin, ine. (de-vin, vi-n') s. m. Celui, celle qui prétend découvrir ce qui est caché, soit dans le passé, soit dans le présent, soit dans l'avenir.
Le vin est parfois divin, sait-il être aussi devin ?
Il existe bien des "cuvées des devins", "Apollon" mais existe-t-il une cuvée "Thémis", "Cassandre" ou "Sibylle" ? Alors que nous réserve 2014, quel vin saura nous le dire ?
Existe -t-il une réponse pour Véro du Mas Coris ? (vais-je me rapprocher d'elle bientôt ?) Elle nous demande quel sera notre vin de l'année 2014, pour les Vendredis du Vin #62.
Cette année rique de voir des changements, peut-être plus profonds qu'on ne croit, peut-être un déménagement, partir dans une autre région après 15 ans de bons et loyaux services à la Provence sans trop savoir ce qui va se passer, un peu flippant. On aimerait savoir qu'il n'y aura pas d'apocalypse ou de secousse sismique : "Toutes les fontaines se sont desséchées pour nous et la mer s’est retirée. Tout sol veut se fendre, mais les abîmes ne veulent pas nous engloutir ! (...) Ainsi Zarathoustra entendit parler un devin." (Ainsi parlait Zarathoustra - Friedrich Nietzsche)
Plus d'eau ? Du vin ! Car il y en aura toujours quelque soit l'endroit où l'on ira, et si je redeviens parisienne, j'y trouverai d'excellents cavistes ! Et l'on partira avec les cuvées chouchous d'amis vignerons, des Petites mains d'Isabelle (Domaine la Guicharde), le Cinsault de Jérôme (la Biscarelle), du Lieu-dit chez Julien, j'ai déjà une belle provision de rosés d'un autre Jérôme, celui de Gourt de Mautens, je passerai prendre des VDN chez les amis vignerons de Rasteau : Elodie, Robert, Pierre... et les autres ! Bref, on fera le plein si l'on quitte la région, mais il n'y a aucune certitude pour le moment...

Alors pour se remettre, dégainons le vin-doudou : le Massif d'Uchaux Jocundaz rouge du Château Simian ; quelque soit le millésime, il nous laisse toujours dans le coeur un bien-être, un confort et en bouche un velouté, une suavité douce et chaude, richement fruitée, une belle minéralité, droit dans ses bottes, honnête et franc, tellement sympathique comme son vigneron, Jean-Pierre Serguier. Un vin dans lequel on peut avoir confiance et sur lequel on peut se reposer, sans crainte d'être déçu. Un compagnon de maintes soirées, un vin voisin puisque les vignes poussent sur Piolenc, à quelques petits kilomètres de notre domicile actuel... Et si je m'en vais, je trouverai toujours ses vins sur son site.
Voilà, vero, peut-être que tu seras ma voisine après Jean-Pierre, va savoir...
NB on retrouve les Vendredis du Vin sur facebook ici et là pour l'édition #62.

 

 

D'Uderzo-Goscinny à Nietzsche, un vin devin ? Et le Jocundaz-doudou du Château Simian

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 10:23

Le domaine des Nymphes semble plus sorti de la mythologie que d'un conte pour enfant, mais quoi ! Les contes pour adulte existent aussi, et j'aime croire que des nymphes se cachent encore dans les broussailles, près d'un ruisseau. Je vous invite à les débusquer dans un conte pour David, à l'occasion de cette 61ème édition des Vendredis du Vin... A suivre sur facebook, ici.

Il était une fois*, un chasseur généreux et épicurien prénommé Pierre qui veillait sur ses terres comme sur la prunelle des yeux de sa belle Angèle... des terres plantées de vieux grenaches, qu'il parcourait chaque jour avec sa jeune chienne épagneule, respirant la garrigue et les chênes, la résine des pins et l'aubépine, les coings gorgés de soleil plantés près de ses chères vignes. Pierre Meyer, d'un patronyme plus alsacien que provençal, était né pourtant sur ce terroir magnifique de Rasteau cerné de collines ondoyantes, et il était avec ses frère et soeur l'heureux proprétaire du Domaine des Nymphes. Il allait chaque jour, autant que faire se peut, se promener sur les sentiers odorants, grapillant les baies en septembre, mâchant leur chair, avalant leur jus, croquant leurs pépins. Prêt à vendanger ? Pas encore, la patience n'est pas la moindre des vertus du vigneron, à Rasteau moins qu'ailleurs. Là, on sait attendre la vigne, on la caresse du regard, on la touche, on en arrache les feuilles larges pour laisser pénétrer le soleil, ou au contraire, on l'en protège, c'est selon. On attend de voir confire les grenaches, dont les baies se ratatinent et se dessèchent. Des baies qui font le bonheur des sangliers de ces contrées...
Or un sanglier**, digne de celui d'Erymanthe, un jeune adulte plein de sève, féroce et dévoreur de raisin, sévissait sur les collines de Rasteau. Pierre taquinait plus volontiers la grive ou le perdreau, mais ce satané sanglier avait entamé déjà quelques-une de ses plus belles vignes. On raconte qu'il parcourait la nuit tout le territoire, depuis le terroir argilo-calcaire des Encostes plantés de syrahs jusqu'à celui, précieux entre tous de l'Empérus, situé à près de 200 m d'altitude. L'Empérus, qui évoque cette terre en pente parfois raide... Là-haut étaient 6 ha de vieux mourvèdres et vieux grenaches, si tentateurs pour le jeune sanglier que Pierre avait résolu de tirer avec une poignée de compères embusqués. La légende ne raconte pas comment le sanglier fut abattu, mais on dit qu'une Nymphe serait apparue au moment où l'animal expira. Le sanglier fut ensuite dépecé et confié à une cuisinière gourmande de gibier, qui se chargea d'en cuisiner deux pièces de viandes, cotelettes et épaule, de deux façons différentes accompagnés de deux vins de Pierre, deux Rasteau de belle facture,
du nom des deux terroirs que la bête avait soumis à sa terreur : les Encostes 2010, gourmand mariage de prune et d'épices, et l'Empérus 2010, vin plus riche, à la bouche confite de cerise noire, d'une longueur volutptueuse se prolongeant sur des notes torréfiées de cacao...

*figure imposée par David...
**sanglier a bien été tué et les pièces de viande citées offertes par le vigneron, mais il avait été tiré un peu plus au nord, dans la Drôme... L'histoire a été enjolivée pour le plaisir et les beaux yeux de notre président des VdV.
PS je n'ai pas saisi comment manipuler les photos sur cette nouvelle mouture d'Over-blog, very sorry.

Pierre, chasseur de sanglier, et la Nymphe de Rasteau, VdV #61Pierre, chasseur de sanglier, et la Nymphe de Rasteau, VdV #61Pierre, chasseur de sanglier, et la Nymphe de Rasteau, VdV #61
Pierre, chasseur de sanglier, et la Nymphe de Rasteau, VdV #61

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:56

Muse & Muse, cela semble facile pour ce Vendredi du Vin#59 sur le thème musique & vin proposé par Lolita Sene ? Facile sans doute... Un peu de paresse en ce dernier vendredi du mois. Mais avouons très net qu'on adore le duo Exogenesis du groupe Muse avec le vin rouge igp du Domaine de Montine, Muse (pensée au passage à Alain Bashung et sa muse à lui).
C'est solaire, sensuel, avec une certaine classe, comme la belle sur l'étiquette, la muse qui inspire et révèle le talent du vigneron, comme la musique symphonique inspirée elle-même de divers compositeurs classiques. De l'inspiration naît l'inspiration...
De la finesse, sous la robe pourpre et du fruit qui claque sur les papilles. Ca brille comme dans le clip sur la langue, ça chante, mais avec sobriété, pas tape-à-l'oeil pour deux sous.

Je laisse ceux qui aiment, écouter et apprécier (à défaut de pouvoir goûter le vin...)

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 09:33

J'ai eu ma période "Marvel", adolescente, en partie influencée par un copain qui était accro. J'aimais surtout dessiner les personnages, ces "super-héros" aux muscles saillants, aux accessoires improbables, aux gestes précis et toujours en mouvement, bondissant, volant, s'échappant pour mieux sauver la veuve et l'orphelin. C'était également l'époque des premières séries les mettant en scène, dessins animés, et même des séries avec d'autres héros mutants comme l'Homme qui valait 3 milliards. Autant dire que j'étais été nourrie partiellement des comics, avant de l'être de Pilote, l'influence de mon frère cette fois...
Mais quant à rapprocher cet univers de celui du vin, comme le propose Tom Delanoue du blog 1098.fr pour les Vendredis du Vin #58, c'est une sacré paire de manche, avec ou sans torpi
lle intégrée... Parce que ces super-héros amphétaminés, ça évoque plutôt le vin dopé au sucre, à l'acide, la vigne aux pesticides etc... Pas très "naturel", le super-héros. En revanche, plusieurs vignerons sont un peu des super héros, face aux instances de plus en plus figées odg-inao-syndicat.
Des rebelles. Et puis il existe aussi des super-héroïnes qui utilisent leurs pieds et leurs mains
, au lieu des machines, à l'ancienne. Sans perdre de leur féminité, à l'instar de la belle amazone sexy née sous la plume de Charles Moulton : Wonder Woman, son lasso et ses bracelets, son mini bustier doré et ses bottes rouges. Elle est symboliquement une représentation d'Isabelle Guichard du domaine la Guicharde, l'espace d'un VdV. D'Isabelle et de ses vendangeuses qui ont ramassé à la main, trié et égrenné ces vieux grenaches, avec toute l'exigence et le doigté féminin. Et une patience de super-héroïnes ! Elles sont d'ailleurs citées sur la contre-étiquette, quel plus bel hommage pour Pauline, Nnagayi, les 2 Chloé... Foulage au pied, pigeage en délicatesse et la nature a fait le reste.
Cette cuvée "Petites mains" (petites mains de fée, qui sont un autre genre de super-héroïnes, davantage les miennes...) est réalisée depuis 2 ans, le 2011 est sublime de concentration, de fruit, ample en bouche avec la fraîcheur du terroir (les vielles vignes sont plantées sur un terroir très ancien de grès calcaires et siliceux sur le massif d'Uchaux). Du super-grenache !
Pour en savoir plus sur le domaine de la Guicharde, cliquez ici .


 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:43

Picardan, terret noir, counoise, vaccarèse... tels sont les noms de vieux cépages qui ont trouvé refuge en terre rhodanienne ; ils font partie des fameux 13 cépages de Châteuneuf-du-Pape. Ce sont des cépages qui subsistent dans les Côtes-du-Rhône dans des proportions infinitésimales, sauf à tomber sur quelques vignerons passionnés de vieux cépages qui replantent en plus grandes quantités avec le soutien de pépiniéristes locaux. Plusieurs raisons à cela : la sauvegarde d'un patrimoine et d'une biodiversité que l'on a trop tendance à piétiner, tout d'abord. Jérôme Bressy (ci-contre) en fait partie, il se passionne pour l'histoire de la viticulture, travaille et réfléchit en relisant Olivier de Serres et l'Abbé Rozier, s'est orienté vers la biodynamie et "complante" de vieux cépages !
Ce vigneron recherche également la typicité variétale et les notes aromatiques qu'un vieux cépage peut apporter au vin ; d'autres, comme  Marcel Richaud, également ardent défenseur des vieux cépages (à Cairanne), milite pour le maintien de la counoise, cépage qui permet d'abaisser les degrés alcooliques et de produire des vins mieux équilibrés... Trouver un contrepied aux chaleurs de ces dernières années, on en rêve ! (quoique pour cette année, on a des doutes et c'est plus le mildiou qui se profile à l'horizon des vignes dans plusieurs régions, y compris la Vallée du Rhône, que les risques de degrés alcooliques élevés, mais ceci est une autre histoire...). Revenons à Jérôme Bressy, du domaine Gourt de Mautens, situé sur le territoire de Rasteau mais sorti du cru brutalement il y a quelques mois, en partie pour avoir dans son encépagement trop de vieux cépages dits "secondaires" (27% au total), dont le picardan, ancien cépage blanc.
Jef Heering ouvrant pour ces VdV#56 une "arche de Noé des cépages rares", quoi de mieux que le picardan de Jérôme Bressy pour pénétrer dans cette arche (et la counoise de Marcel, et le cinsault d'un autre Jérôme, de Châteauneuf, la liste serait longue...).

Le picardan est un vieux cépage blanc cité dans divers ouvrages comme étant, avec le muscat, l'un de ceux les plus aptes à vieillir... On le rapproche de l'Araignan (Aragnan) ou de "l'Oeillade", cépage blanc réputé aux XVIIIe et XIXe siècles dans le sud-est de la France (on trouve aussi localement les noms de gallet blanc, grosse clairette, papadoux ou milhaud blanc) ; le picardan serait originaire de Provence, probablement du Vaucluse, mais en Languedoc, le Picardan serait historiquement plutôt le nom d'un vin que d'un cépage, qui plus est d'un vin doux (produit aujourd'hui à base de Clairette).
Feuilles larges, grappes de forme tronconnique, le picardan débourre tardivement et produit des baies assez grosses et serrées. Le picardan se caractérise par sa finesse, son élégance, son parfum musqué et apporte aux vins cette délicatesse et de jolies notes florales.
Il reste aujourd'hui un cépage autorisé seulement dans les appellations "Châteauneuf-du-Pape" et "Palette". Mais c'est du côté de Rasteau qu'est produit celui qui nous intéresse aujourd'hui, par un vigneron tenace et passionné (je reviendrai sur son histoire). Ce vieux cépages a été planté en 2007 ; le picardan représente 15% de
l'unique vin blanc de Jérôme bressy, domaine Gourt de Mautens (un pourcentage qui pourrait monter à 20/25 dans les années à venir), composé par ailleurs de clairette (25%), de picpoul blanc et gris*, de grenache blanc et gris*, roussanne, marsanne et un peu de vrai viognier (3%, le "sel" de ce vin en quelque sorte pour le comparer à une recette de cuisine...).
NB* les cépages gris sont aujourd'hui interdits en Côtes-du-Rhône : pour les valoriser dans cette région, il faut passer en IGP ou en Vin de France...
Les baies sont pressées, non levurées, légèrement sulfitées ; une fermentation naturelle précède un élevage en cuve inox et demi-muydts de 18 mois, léger sulfitage à la mise, sans filtration ni collage. La politique de Jérôme Bressy est un vieillissement en bouteilles avant mise en vente.
Le Gourt de Mautens blanc 2012 IGP Vaucluse
, ex-cru Rasteau (visuel 2011 mais le vin dégusté est bien 2012) a été dégusté en brut de cuve, il n'est pas terminé mais il dévoile déjà une grande finesse, des notes florales subtiles d'aubépine, de genêt, une rondeur toute en finesse et de la longueur. A regoûter dans quelques mois, quand le vin sera terminé...
Prochain cépage ancien activement recherché par Jérôme Bressy (autorisé en IGP seulement), le pascal dont on trouve plus guère trace depuis les années 1950, à suivre...
Les Vendredis du Vin #56 est à suivre sur Facebook. Et je vous donne rendez-vous rapidement pour vous parler davantage du domaine Gourt de Mautens...

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 18:30

Le Marché aux vins de Cairanne est propice à la découverte sur le village rhodanien, mais aussi sur d'autres appellations, les vins de Brézème (ceux du domaine Lombard), ou sur des 100% cinsault en Vin de France. Mais il en est un, mon premier rosé dégusté cette année, qui s'est avéré assez surprenant. Or le "Vin contrepied" est le thème des Vendredis du Vin #55, thème proposé par le bicéphale buveur. L'histoire d'un vin différent de ce qu'il semble être, un vin que l'on n'aurait pas d'emblée pensé appartenir au cépage x, à l'appellation y... vdv55_rosePlantevin.jpgCe vin plutôt étonnant est un Côtes-du-Rhône rosé 2012 de Philippe Plantevin (à Sainte Cécile, nb il fait aussi du très bon Visan et en Cairanne rouge, du très bon vin idéalement marié à une terrine de porc à la truffe d'été !). Mais revenons à ce vin-trublion à la robe saumonée très foncée qui tirerait presque sur le bittersweet presque fuchsia (selon Pantone). Un rosé presque 100% mourvèdre (90%+grenache), c'est rare dans le coin. Pressurage direct des baies (un peu trop pressuré peut-être, vu la couleur), fermentation d'une dizaine de jours, élevage en cuve pour les pointilleux... Mais c'est surtout en bouche qu'il détonne ! Et qu'il détrône le rosé-pamp' qui fleurit sur les terrasses en été. Nez frais d'agrume, un peu floral, la bouche est ample et vous fouette le palais à coup de pamplemousse, plein de fraîcheur, nerveux, vineux. Mieux qu'un vin aromatisé, non ?
Vin de gastronomie très aromatique, il sied à la cuisine exotique, doucement épicée comme la cuisine indienne, rehaussée de cardamome voire de rose ; il accompagnera les salades fraîches et acidulées, toutes en contraste, comme une salade de poulet au pamplemousse, une salade de crevette et avocat, des noix de pétoncle asiatique sauce soja-yuzu... Nous avons goûté ce rosé in situ avec une crêpe façon suzette au confit de pamplemousse (mais sans son caramel d'agrume, trop sucré) signée Michel Meissonnier, un joli concours de circonstances pour un accord fameux !

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:02

Rond et lumineux comme l'astre, savoureux et juteux comme le fruit... L'orange est-il dans les vins comme en cuisine, un gage d'acidité ou de notes confites ? En cuisine c'est l'agrume (et plein d'autres agrumes, clémentine, mandarine, kumquats...), acidulé ou amer (l'orange dite de Séville ou bigarade, la fameuse orange amère du canard à l'orange), vitaminé, mais confit, il dévoile des notes plus douces, sucrées. Mais je m'égare dans ma cuisine (où l'on peut trouver encore la carotte, le fruit de la passion, les courges, la patate douce...), revenons aux vins, puisque Sandrine roule les (oranges) Mecanik de ces VDV#53 et nous susurre des mots pleins de langueur solaire ou punchy comme la vivacité du fruit ! Vins de la Principauté d'Orange ? Oui, il y en a bien quelques-uns de très buvables. Etiquette orange qui en met plein la vue ? Chaussons nos lunettes de soleil pour voir et boire de plus près...
rasteau_vinorange_vdv53.jpgNon finalement, en dehors d'un vague logo orangé, celui de l'ODG de Rasteau, sur une bouteille (à l'effigie de la chapelle de Rasteau), c'est davantage le contenu de la bouteille de ces rasteaux VDN dorés qui tirent avec l'âge sur l'ambré, regardez la photo, le vin est carrément orange, non ? Et de l'orange, on en palpe aussi au nez et en bouche, confite, avec des notes de pains d'épices, de miel, mais de la fraîcheur aussi, la bouche est non pâteuse même si évidemment un peu alcooleuse sur ces vieux millésime des Coteaux des Travers et du domaine des Nymphes (1990 et 1989)...  Pour rester "orange", on dégustera une tartelette à l'orange et orange confite un peu comme là, une tranche de pain d'épices à l'orange comme-celui-ci, ce gâteau à l'orange, ou ce gâteau de carottes à l'orange confite.
Pour les becs salés, je vous propose demain un mets beaucoup plus original signé d'un grand chef qui s'est toujours investi pour le vin, et qui a largement contribué à mon interêt pour les accords mets-vins : Alain Senderens, du restaurant éponyme à Paris. A demain pour la-dite recette, sur Saveur Passion.
Des Rasteau VDN, c'était notamment lors de cette dégustation. Les VdV#53, c'est aussi à suivre sur facebook...
logo_rasteau.jpg

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:34

"En 2013, soyez coopératif !". On parle ici de vin collectif, de l'importance de l'humain au coeur d'un projet en commun, qu'il s'agisse d'aider un ou des vignerons en difficulté ou de se grouper pour le plaisir d'être ensemble et de mener une création à bien, à plusieurs. Tel est le thème proposé par Eric Leblanc du P'tit col en blanc pour ces Vendredis du Vin, 52ème du nom.
Au coeur de la vallée du Rhône, des vignerons se regroupent pour produire une cuvée rare et caritative comme à Châteauneuf-du-Pape, cuvée "coopérative" au sein du prestigieux cru après la cuvée Sang Mêlé produite il y a quelques années par une poignée de vignerons.
Mais c'est à Gigondas que je choisis de vous emmener pour ces VdV, à plus d'un titre !
L'association des jeunes vignerons de Gigondas a été créée en 2007 et compte une trentaine de membres dont un noyau dur d'une douzaine de vignerons, très liés. Son actuel président, Julien Bréchet, a proposé début 2011 de créer une cuvée originale, pour resserrer ces liens d'amitiés ; une cuvée "collaborative" où chaque membre qui le désirait contribuait à hauteur de 20 litres à la création de cette cuvée baptisée Sang Neuf ; seule contrainte :futs_sangneuf.JPG que les vins intégrés correspondent aux critères de l'appellation en terme de cépages, d'assemblage, de terroir..., chaque vigneron devait choisir sa plus belle cuvée pour élaborer ce Gigondas d'exception.
Essentiellement ludique et amicale, cette cuvée est née en avril 2011 : chaque vigneron a apporté son bidon de 20 litres de vin du millésime 2010, qui avait donc vielli déjà une année. Tous assemblés pour une année de plus dans une barrique unique (facile, faites le compte : 11 vignerons amis apportant chacun 20 litres = 220 l élevés dans une barrique de 2 vins ! Une de celles figurant ci-contre). Après quoi nos 11 vignerons ont mangé un morceau ensemble pour fêter l'avènement de ce Gigondas convivial !
Nouvelle bonne bouffe en septembre 2012 lors de la mise, avec à la clé 312 bouteilles syndicales, non encore étiquetées, ce sera l'objet d'une prochaine réunion, en février 2013 ! Comme à chaque étape de l'élaboration de la cuvée Sang Neuf, les décisions se prendront à l'unanimité. Le millésime 2011 est en cuve et sera bientôt embouteillé. Pour 2012, il en sera de même, à chaque fois élevé dans un domaine différent qui abrite de façon ponctuelle ce vin particulier. Le principe d'une cuvée "tournante" a été décidée, et convivialité oblige, d'autres vignerons de Gigondas pourraient bien venir grossir les rangs des 11 déjà regroupés.
Quant à savoir si la cuvée Sang Neuf sera commercialisée un jour (éventuellement pour une association caritative), ce n'est pas à l'ordre du jour ; par ailleurs, le vin ne peut être dégusté qu'en présence de l'un des vignerons qui y a participé. Je ne l'ai pas encore goûtée mais je vous tiendrai au "jus"...
J'ajoute que l'appellation Gigondas cèdera une petite partie de sa production au Clos Montmartre par solidarité (chaque vigneron offrira individuellement un peu de son vin pour une élaboration "coopérative" !), afin de perpétuer la belle tradition festive des Vendanges de Montmartre...

NB les vins coopératifs de cette nouvelle édition des VdV sont à suivre sur facebook.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:47

Violette, tilleul, rose, aubépine, acacia... La Vallée du Rhône a son lot de notes florales, plutôt blanches pour ses vins blancs notamment à base de Chardonnay et de Grenache blanc, et plus "hautes en couleur" pour des rosés et des rouges, comme la violette sur les Syrahs, notamment septentrionales...
Pour ces Vendredi du Vin #49, notre présidente vénérée Iris a choisit de nous faire plancher sur les notes florales dans les vins. Et comme chaque dernier vendredi du mois, de nombeaux oenophiles se donnent rendez-vous sur la toile, via leur blog ou leur page Facebook, et sur la page des Vendredis du Vin. Sur Côtes-du-Rhône News, on vous propose des vins aux notes florales moins courante comme la pivoine ou la fleur de sureau. Mais saura-t-on les retrouver ou comme la volatilité des fragrances de fleurs, se seront-elles évanouies lors de prochaines dégustations ? La magie de l'instant...rasteaurouge2007grandnicoletVoici donc de riches notes florales dénichées dans des vins d'ici : la pivoine et parfois même la pivoine séchée se retrouve sur certains vins comme ce superbe Rasteau 2007 "les Esqueyrons" du Grand Nicolet, dégusté ici. 50% grenache, 50% syrah, vieilles vignes sur un sol argilo-calcaire. Le vin est concentré et équilibré, à la fois riche, puissant et élégant  avec des tanins soyeux ; et surtout ce joli vin offre une certaine exubérance sur le fruit noir, les épices avec une note marquée de pivoine.vacqueyrasblanc_vigneronscaractere.jpgLa fleur de sureau, est, elle, une évidence sur un Vacqueyras blanc 2011 "Seigneur de Fontimple" des Vignerons de Caractère.Viognier, grenache blanc, bouboulenc, clairette, Roussanne, Marsanne, un vrai melting pot des cépages blancs de la région, bâtonnage des lies, élevage de 10% en fût, le vin est ample, gras, avec de la fraîcheur, pas très long mais la fulgurance de ce parfum de fleur de sureau surprend !
Vous reprendrez bien un verre fleuri ?

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 10:03

J'ai séché jusqu'à la fin au thème "présidentiel" du Vindicateur pour ces VdV#43 à retrouver sur facebook, ici. Du coup, pas de candidat déclaré. Je vote blanc* ! Le tout est de savoir lequel. Un blanc d'ici ou d'ailleurs ? Un blanc avec ou sans sulfite ? Un blanc monocépage ou gaiement marié ? Un blanc avec ou sans bois (avec ou sans copeaux) ? Un blanc préphylloxérique ou avant-gardiste ? Un blanc de terroir ou technologique ? Avec ou sans bulles ? Liquoreux ou sec ? Ouillé ou pas ? Nordique ou sudiste ? Mais comme je vote blanc, pas de vin élu, plutôt un petit florilège de blancs que j'ai beaucoup appréciés. 
Citons pêle-mêle  un Collioure blanc l'Argile 2006 du Domaine de la Rectorie, un  
vdv_voteblanc.jpgCondrieu Domaine François Villard Deponcins 2007, un Pinot gris Rotenberg 1997 de Zind Humbrecht, un Macvin blanc de chez Tissot, un Jurançon sec Domaine Cauhapé 2007 Henri Ramonteu, un Macon-village "quintaine" de Jean-Pierre Michel, un Nuits-Saint-Georges blanc 2007 "les Terres blanches", ou un Yquem 1982 ! Côté Champagne, je penche pou le Zéro dosage Tarlant ou Drappier, ou carrément pour un joli millésime, un Veuve Clicquot Vintage 2002 par exemple. Ouvrons encore nos frontières avec un Auslese "Bischofsberg" 2004 de Georg Breuer, un PX Solera 1927 d'Alvear ou une manzanilla La Gitana. Et tant d'autres !
*A dire vrai, si je vote blanc aujourd'hui, je vote surtout bon !


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