"Pèr passa lou Rose...", chante la chanson provençale. Pour passer le Rhône et atteindre Lirac en partant de Châteauneuf-du-Pape, il ne faut qu'une vingtaine de minutes, les deux villages étant équidistants, face à face pour ainsi dire, ils se mirent l'un l'autre par dessus le fleuve qui les sépare. Le sol est ainsi sensiblement le même d'un côté et de l'autre, formés de galets roulés sur fond d'argiles rouges ; un voisinage de terroir qu'accompagne le même soleil flamboyant et le même Mistral salutaire. Pour autant, on trouve à Lirac plus de finesse, une touche plus suave, moins puissante qu'à Châteauneuf-du-Pape. l