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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 17:13

Ma rêveuse 2011 du Mas Casalas de Jérôme Hue, vin dégusté le 13 juillet 2016 lors d'un événement du collectif Les vignerons de la Pleine Lune.

Sang à boire
Rouge sombre, pourpre antique
Eclats métalliques
Saveurs de prune
Couleurs de brune

Alcool majeur
Sensuelle ardeur

Fin d'été, quelques vins en Rhône sud. Ma rêveuse du Mas Casalas

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 10:09

Le Côtes-du-Rhône blanc "Les Grès" de Bertrand Stehelin est un 100% clairette sur le terroir de Gigondas, issu de vieilles vignes (80 ans) qui poussent sur la parcelle complantée de Pied-Gü. Il est produit en petite quantité (600 bouteilles) ; fermentation traditionnelle et élevage bien maîtrisé, en demi muid, le vin est superbe de fraîcheur, complexité et richesse aromatique, une belle tension minérale avec un soupçon de salinité, assez atypique. Le vin démontre à son tour (après les blancs de Pierre Amadieu et des Bosquets notamment) que Gigondas est un terroir à blanc et que la clairette s'y plaît réellement.
Ce vin dégusté sur un soufflé au Mont d'Or et salade frisée à la truffe au restaurant l'Oustalet, offre de multiple possibilités d'accords et conviendrait à de nombreux autres plats iodés, marins, végétaux, fromagers...

Côtes-du-Rhône blanc "Les Grès" de Bertrand Stehelin

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 16:53

La tendance du Millésime 2015 se confirme in situ, dans les bouteilles : l'année est très bonne voire très, très bonne ! Toutes premières dégustations, comme chaque année, à Rasteau, c'était ce matin en compagnie d'une vingtaine de vignerons/caves avec en table centrale une dégustation à l'aveugle du millésime 2015.  

Millésime 2015 à Rasteau, du très bon !

L'été a été chaud, beau, les maturités son arrivées vite, souvent plus que prévu, parfois ralenties par les pluies d'automne qui ont contribué à rééquilibrer les pH et donner un peu plus de tension et d'acidité ressentie aux vins. Globalement des vendanges saines, beaux raisins, de l'équilibre et une récolte faite sans stress, des jus de qualité, fermentations sans souci. Résultat des vins aromatiques, voire explosifs, frais, souvent très bien équilibrés, quelques notes boisées et tanins asséchants, de la réduction mais rien d'étonnant, la dégustation ayant lieu bien tôt et certains vins n'ayant pas fait leur "malo". Le vin le plus "difficile" était probablement en prise de bois. 

Millésime 2015 à Rasteau, du très bon !

Parmi les "chouchous", dégustés à l'aveugle, donc en toute partialité, citons : Les Escaravailles de Gilles Ferran, Rasteau 2015 riche en fruit et plein de fraîcheur, beaucoup de matière et de complexité, des tanins souples, une belle longueur. Le Rasteau 2015 de Vasco Perdigao, domaine Chamfort est un condensé d'élégance, concentration et surtout, son point fort, une grande fraîcheur dans un vin équilibré et soyeux. Le Rasteau 2015 du domaine Coteaux des Travers allie puissance et équilibre avec un très joli grain de tanin. Le Rasteau 2015 du domaine Les Banquettes, quoiqu'un peu fermé au nez, offre une explosion de fruit en bouche, très aromatique, un poil alcooleux. Le Rasteau 2015 du Grand Nicolet est exceptionnel, nez expressif, fruité, un peu terreux, équilibre et fraîcheur encore, de jolis tanins, une finale salivante sur une très belle longueur.
A noter également le Rasteau 2015 de la
cave de Cairanne, très bien fait, équilibré, très agréable, élaboré par un nouveau maître de chai arrivé cet été et qui entend modifier la gamme des vins, la restructurer. Je compte bien aller voir de plus près ce qui va s'y élaborer...
Mention du plus acidulé avec des pH naturellement bas et pas besoin de malo cette année pour le Rasteau 2015 du
domaine Wilfried !

J'ai également dégusté, hors table centrale, de jolies choses notamment chez l'ami
Pierre Meyer, domaine des Nymphes
et découvert un nouveau domaine à suivre : domaine la Luminaille. Ce jeune couple de vignerons propose un très bon Rasteau rouge mais aussi un blanc atypique floral et salin à la fois, un duo Clairette-Bourboulenc étonnant et inspirant. A suivre...

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 08:08

Avec cette côte de kintoa au foie gras, faussement Rossini (encore un peu tôt pour les truffes), j'ai choisi un Cairanne 2007 "Authentique" de Delubac. Encore une bouteille dans ce joli millésime, 2007 dont nous avons largement profité dans diverses appellations de la région mais qui commence à se rérafier en cave.
50% grenache, 50% syrah, le vin des deux frères, Bruno et Vincent Delubac est assez puissant pour un Cairanne, Le nez épicé et kirsché, acidulé s'ouvre sur une bouche complexe, doucement épicée également. Un fruit opulent, dense, un peu d'alcool mais de la fraîcheur qui contrebalance. Notes de pruneau et de cerises à l'eau de vie, du réglisse, voire du zan assez prononcé et une finale d'amertume salivante sur la torréfaction, cacao, café. Belle longueur.

L'accord s'est avéré délicieux avec le kintoa-foie gras, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre, le vin enrobant et et apportant de la fraîcheur acidulée, épicée avec beaucoup de relief.

Cairanne L'Authentique 2007 de Delubac

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 15:25

Il y a près de deux semaines se déroulait une fête gourmande à Beaumes-de-Venise, à laquelle j'étais conviée. Il y a plus de 12 ans qu'existe cet événement organisé par la cave Balma Venitia, qui marie balade en 4x4 dans les vignes et accords mets-vins
Départ en fin de matinée depuis la cave dans un 4x4 flambant neuf, à peine rodé mais nous sommes des aventuriers du goût ! Le temps étant à la pluie, les arrêts sont courts et les dégustations se déroulent chez des vignerons qui ont mis hangards et auvents à disposition.
La découverte des trois terroirs de Beaumes-de-Venise s'effectue dans un paysage brumeux, féérique. Une autre vision des vignes qui ne manque assurément pas de charme...

 

Une journée d'automne à Beaumes-de-Venise (1) : les terroirs

Les trois terroirs de Beaumes-de-Venise se composent des terres du Trias, qui affleurent du côté de Suzette par un phénomène géologique unique et très ancien (secondaire), lié aux Dentelles de Montmirail, le "Diapir de Suzette". La roche s'enrichit d'éléments ferreux, colorant la terre en rouge.

 

Une journée d'automne à Beaumes-de-Venise (1) : les terroirs

De part et d'autre de la Roque Alric, les terrasses des terres blanches du Crétacé sont une alternance de marnes blanches et de calcaires particulièrement nourricières pour la vigne.

Une journée d'automne à Beaumes-de-Venise (1) : les terroirs

Enfin les terres grises du Jurassique dite "des farisiens" s'étendent sur le versant sud-est des Dentelles de Montmirail sont composés de marnes et d'éléments sableux, selon les endroits. 

Une journée d'automne à Beaumes-de-Venise (1) : les terroirs

Le Muscat de Beaumes de Venise provient principalement des safres , ces grès friables qui apportent finesse et fraîcheur (les Balmes qui ont donné leur nom au villade de Beaumes, sont des grottes, habitats troglodytes creusés dans la roche tendre).

 

Une journée d'automne à Beaumes-de-Venise (1) : les terroirs

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 10:20

Ce week-end avait lieu les Printemps de Châteauneuf-du-Pape organisé par les jeunes vignerons de Châteauneuf. Pas moins de 85 exposants et outre les vignerons, des artisans et commerçants de produits de bouche : fromages, huître de Cancale, porc noir de Bigorre, fraioses de Carpentras...  A l'invitation de la Fédération, un petit groupe de blogueurs, dont Louise, Anne, Tom, David et Fabien,  s'y est retrouvé entre dégustation aux domaines Bastide Saint Dominique et Pierre Usseglio et découvertes sur le salon, soirée chez Ogier avec cérémonie d'intronisation par l'Echansonnnerie de Châteauneuf du Pape. Je vous emmène donc en balade aujourd'hui, dans l'un des crus les plus renommés de la Vallée du Rhône et 3ème AOC en volume à ce jour. Vous me suivez ?

Vignes du côté de Pignan et Rayas

Vignes du côté de Pignan et Rayas

De belles dégustations, chaque blogueur ayant ses coups de coeur, même si je pense que la cuvée Pur de Julien Barrot a fait l'unanimité (déjà coup de coeur pour moi dans ce 100% grenache à Châteauneuf). Pas dégusté les Anglaises de Jérôme de la Biscarelle mais ce sera pour dimanche prochain à Cairanne !

Parmi les découvertes, le coup de coeur de Bettane et Desseauve, le Mas Saint Louis, parfum, finesse et fraîcheur caractérisent ce petit domaine familial qui fait également un Châteauneuf blanc agréable quoiqu'un peu court.
Autre belle rencontre avec Nathalie Reynaud du domaine l'Abbé Dîne - anciennement la Bédine, le domaine ayant repris son nom originel -, des vins plein de croquants, très agréables et pleins de peps comme la vigneronne !


 

Aux Printemps de Châteauneuf... (partie I)

Côté plaisir immédiat, la trouvaille de Fabienle Châteauneuf-du-Pape du domaine de Villeneuve 2012 a offert un fruit frais plein de fraîcheur et des tanins présents mais souples, un vin agréable dans sa jeunesse... 
Coup de coeur également pour le domaine de la Font du Loup, partagé avec Tom, avec une préférence pour le Puy Rolland pour moi, beaucoup de finesse et d'élégance dans ces vieux grenaches sur terroir de sable.

A noter enfin l'arrivée d'une autre vigneronne qui présentait son Châteauneuf 2013, un peu trop atypique pour en parler mais c'est un tout jeune domaine à suivre : le Serre des Mourres de Mylène Sabon-Rocheville, qui est l'un des mécènes de l'Opéra d'Avignon, ce qui ne peux me laisser insensible en amateur des deux, et ayant marié quelques fois vin et opéra à l'occasion des Chorégies d'Orange...
 

Aux Printemps de Châteauneuf... (partie I)Aux Printemps de Châteauneuf... (partie I)

Chez Ogier le samedi soir, avait lieu l'intronisation par l'Echansonnerie des Papes de deux  jeunes vignerons de Châteauneuf, dont Julien Cellier, 6 vignerons espagnols invités durant les Printemps de Châteauneuf, parmi lesquels une jeune femme adorable qui représente les vins espagnols de Franck Massart. Furent intronisés également la sommelière et Femme Vigne Rhône Danièle Raulet-Reynaud ainsi que le célèbre sommelier Antoine Petrus.

J'y ai aussi dégusté, entre autres, le domaine de la Solitude avec toujours autant de plaisir...

Aux Printemps de Châteauneuf... (partie I)

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 17:25

Ce soir, c'est le Solstice d'hiver, le changement de saison, le passage de l'ombre à la lumière... Pour fêter cette date phare juste avant les fêtes de Noël, et si l'on ne cède pas à la tradition du glögg, ouvrons cette cuvée du Domaine Viret, spécialiste en "Cosmoculture" (je vous raconte bientôt ma découverte, qui date déjà un peu, de ce domaine atypique) : la cuvée 2012 bien nommée Solstice ! Assemblage riche de Mourvèdre, Merlot, Cabernet-Sauvignon, Caladoc, Marselan, le vin est élaboré en Vin de france, sans sulfite ajouté ; il nécessite une bonne aération mais offre un nez agréable un peu floral, un peu épicé mais où domaine le fruit, qui revient de façon explosive en bouche avec quelques notes de garrigue, une remarquable fraîcheur et une jolie finale avec de beaux amers salivants.  

Cuvée Solstice du Domaine Viret

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:31

Le "gras" du vin est une texture que l'on se plaît à identifier lors d'analyses organoleptiques et que l'on identifie généralement aux "larmes" qui coulent le long de la paroi du verre et s'y accrochent : plus elles descendent lentement, plus le vin est gras. On parle aussi de viscosité. Pas tout à fait la même chose que le corps, la densité, le volume mais il y a parfois corrélation. Rien à voir non plus avec sa teneur en calories. Quoique... Le gras du vin est lié à l'alcool ainsi qu'au sucre qu'il contient. Vins  liquoreux et moelleux, vins doux, vins blancs et rouges du sud, et notamment de Vallée du Rhône méridionale, sont ainsi des vins "gras". A noter, l'élevage en fût/foudre peut développer cette sensation de "gras" dans le vin...
Cette parenthèse "pédagogique" étant refermée, place aux Vendredis du Vin "le gras c'est la vie", thème sur lequel David nous a demandé de plancher, histoire d'affronter l'hiver avec des vins grassouillets à souhait. De là à parler de "comfort wine"...
Je n'ai pu m'empêcher d'évoquer ces VdV #71 (avec un clin d'oeil à Greta Garbure et un quelqu'un qui se reconnaîtra), à travers 5 nuances de gras ! 


La première nuance de gras est celle apportée par l'alcool, Mais un gras sans lourdeur quand il est contrebalancé par une fraîcheur et une minéralité propre à son terroir et quand l'alcool n'est pas renforcé par une surextration du fruit. A Châteauneuf comme à Gigondas (et d'autres crus rhodaniens), on est aisément sur les 15°/16° (voire plus !), cette richesse en alcool liée bien évidemment aux condiitions climatiques, renforce la sensation de richesse de ces vins. C'est notamment le cas des Anglaises de Jérôme Grieco (domaine la Biscarelle) qui offre une bouche "glycérinée", voluptueuse, cacaotée. Pas tout à fait la même sensation qu'un vin dégusté récemment à la bouche charnue, dense qui donne autant l'impression de manger que de boire !

La deuxième nuance de gras, celle du sucre (combiné à l'alcool) : je pense au Rasteau VDN (70 ans et pas une ride, au contraire !), le doré de Gilles Ferran ou celui de Pierre Meyer. Tous deux déjà évoqué lors de précédents Vendredis du Vin d'ailleurs. Ou le grenat. Et sans oublier le Muscat de Beaumes de Venise... 

La troisième nuance de gras, celle du sucre allié au fruit, obtenue par surmaturité des baies, des rouges en vendange tardives comme le Coup d'pied aux fesses de Jérôme Hue par exemple, évoqué dans ce portrait. Ou merveille des merveilles, du Condrieu en vendanges tardives également, celui de Yves Cuilleron, les Ayguets par exemple, merveilleusement ample et gras, voluptueux et long (évidemment pas produit tous les ans et peu de bouteilles..).

La quatrième nuance de gras, celle du cépage... Existe-t-il des cépages objectivement "gras" ? Le grenache blanc ou gris, le gewürztraminer, le viognier, le sémillon sont considérés comme apportant du gras au vin. Je pense ici par exemple au Vacqueyras blanc d'Alain Ignace, gras, un viognier bien mûr et délicieusement aromatique et persistant dont j'avais parlé lors de cette dégustation.

La cinquième nuance de gras, celle qui vient au vin par le bois de la barrique... C'est le cas de certains Châteauneuf du Pape blancs comme celui de la Célestière par exemple ou de la Nerthe, extraordinaire alliance de finesse et de gras voluptueux en bouche. Si les cépages principaux (à Châteauneuf on en assemble plusieurs, ou pas) peuvent être un élément du "gras", l'élevage apporte à coup sûr cette dimension de velouté, de "beurré", d'onctuosité de ces grands vins.

5 nuances de gras dans les vins. Y en aurait-il d'autres ?

Les VdV sont à suivre sur facebook, ici.

NB on parle aussi des jambes du vin...

5 nuances de gras en Vallée du Rhône #VdV71

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:08

Comme chaque année, ORTAS, la cave de Rasteau vous convie à un week-end gourmand autour du vin et du chocolat en compagnie d'artisans choclatiers, pâtissiers, confiseurs de la région. Cette année seront présents Gilles Peyrerol de Vaison, Aline Géhant d'Avignon, Florian Courreau de l'Isle sur la Sorgue, Laurent Lesage de Vaison et Thierry Vial de Carpentras. Au menu, ateliers et dégustations et accords vin et chocolats.
Pour amateurs chocophiles ou chocovores !

Vin et chocolat à la cave de Rasteau

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 09:05

La nuit d'Halloween est passée, quel "hallowine" avez vous goûté ? Des vins qui font peur ? J'ai beau chercher, je ne vois pas. Hormis le vin tout pourri dans sa bouteille plastique qui ressemble à une bouteille de vinaigre, bas de gamme qui plus est. Mais ça, je n'en boirais pas, j'aurais trop peur des aigreurs d'estomac. Peur de vins étranger, non. Peur de cépages anciens, non plus. Peur que le vin soit trafiqué, davantage. Non je ne suis pas très peureuse comme fille. Au mieux ai-je ressorti de derrière les fagots pour ces Vendredis du Vin du 31 octobre 2014 placé sous la présidence de Sébastian et sous le signe de la peur, ce Châteauneuf du Pape Peur Bleue, du Château de la gardine des frères Brunel pour ceux qui ont encore peur des vins "nature"... Grenache, syrah, mourvèdre pour un tryptique bien intégré, vinification traditionnelle, peu interventionniste (un peu de pigeage), "naturelle", et élevage en cuve inox pour une protection optimale, sans soufre ajouté. Ce Peur bleue est très "fruits rouges", dans une bouche des plus gourmandes, veloutée. Pas vraiment de quoi avoir peur mais de quoi se faire réellement plaisir !
Les Vendredis du vin sont à suivre sur facebook ici.

Même pas peur ! Vendredis du Vin d'Halloween

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